Schéma de principe :
Une cheminée dépassant de 1.20 m du sol, un chapeau débordant, amovible, une grille en moustiquaire, le ventilateur turbine 50 à 80 w/h, à 2 vitesses ( 200 à 400 m³/h ), une gaine électrique le raccordant à la maison par la tranchée. Des coudes à grand rayons ( 2 x 45° étant mieux que 90°, moins de pertes de charges ), un tunnel de galets protégé par un feutre géotextile de 4 m de long , section 60 x 60 cm maximum, Les tuyaux PVC bouchés en bout mais fendus ( suffisamment ) sur les parties en pénétration dans les galets permettent de faire circuler l’air dans l’ensemble des galets et donc d’assourdir la soufflerie. La tranchée se poursuit en pente de 2 % vers la maison. Un bac de visite près de la maison pour récupérer les condensas éventuels ou les évacuer avec un écoulement ou un vide cave suivant les formes et la nature du terrain.
Pénétration dans le vide sanitaire ou la cave, remontée au travers du plancher ( dans un placard central par exemple ), passage dans les combles. À ce niveau, un Té et une longueur ( variable ) de tuyau de part et d’autre, bouchés en bout. Des piquages Ø 60 ou 80 mm suivant les pièces à desservir ( percements et scie sauteuse, joints mastic colle sur le pourtour des piquages ), bouches en plafond pour la diffusion de l’air.
Rendre étanche les menuiseries et les aérations de la maison, le puits renouvelle suffisamment l’air.
Placer 2 VMC simple flux dans les combles. Une dessert la cuisine, la salle de bain, le WC et buanderie, l’autre pour les chambres, la salle à manger, le salon…
En hiver, seule fonctionne la 1° VMC au ralenti, un bouchon évidé partiellement sur un piquage inutile dans les combles, ce qui permet d’équilibrer l’air d’arrivée en fonction des besoins de la VMC, jusqu’au moment où la T° en sortie de bouche atteint 22°.
En été, en période de canicule, les 2 VMC marchent à fond le jour, le bouchon est fermé sur le piquage des combles pour que l’air en vitesse maximale du puits vienne remplacer celui extrait. À la tombée de la nuit, quand la T° est identique à celle extérieure, on arrête les VMC et on ouvre les fenêtres jusqu’au petit matin, le puits continuant de fonctionner tout le temps mais au ralenti.
Pas besoin de VMC double flux en climat méditerranéen, impossible de l’amortir dans des hivers cléments, judicieux dans des climats aux hivers rigoureux.
Pas besoin de by-pass et sondes extérieures avec mécanisations complexes ( et fragiles ). Surcoût, réparations, l’électronique est fragile.
Seulement le changement manuel du bouchon dans les combles ( où dans la cave ou le vide sanitaire si c’est plus commode ), lorsque la T° monte au dessus de 22° ( été ), bouchon plein, fermé, lorsque la T° baisse en dessous de 22° ( hiver ), bouchon évidé.
La turbine ventilateur du puits est à 2 vitesses, puissance 50 W, positionné en départ du conduit, protégé et accessible. La cheminée de départ doit dépasser de 1.20 m du sol ( pour limiter les poussières ). Sous le chapeau débordant et retombant ( protection contre la pluie ), démontable, une grille moustiquaire et la turbine dessous, maintenue par une bride.
Le tunnel de galet sert d’assourdisseur, la pente générale est de 2 %, en PVC de 200 mm ( le moins cher ), jusqu’au regard de récupération des condensas éventuels ( ou élimination par un siphon ). La longueur totale est entre 30 et 50 m suivant la surface de la maison.
Attention à ne pas faire noyer les tuyaux suivant les formes des terrains et leurs natures. L’eau doit pouvoir s’évacuer ou se pomper avec un vide-cave.
Attention au risque de gaz radon suivant la nature du sol, des cartes géographique existent pour préciser les zones à risques. Le puits est réalisable mais des précautions sont indispensables.
J’ai réalisé mon puits en cave, sur les murs extérieurs, les détails et résultats sont sur mon blog :
philippecagnac.20six.fr (blog fermé)
Les T° atteintes : minimale en hiver 12.5°, l’électricité prend le relais avec des convecteurs
maximale en été 23°, en pleine canicule, à 36/38° extérieur
Ma consommation d’électricité était de 115 kWh/m²/an ( consommation totale d’électricité par an divisé par la surface habitable ), sans autre source d’énergie, elle est de 76 kWh/m²/an depuis l’installation du puits canadien/provençal .
Pas besoin de climatisation, l’air est renouvelé en permanence, le coût de l’utilisation est dérisoire et les économies réalisées conséquentes.
Conseil du Site @utoconstruction
L’achat du Guide de construction des Puits Canadiens vous sera d’une grande aide. Et surtout, il vous évitera les erreurs coûteuses et irréversibles.