Bonjour, je pense que c’est vous qui êtes risible. Tout le monde cherche un peu de "confort" (eau chaude ou courante, éclairage...) dès qu’il en a les moyens, même très faibles. Si les humains sont sortis de leurs arbres et de leurs cavernes, c’était pour des raisons de survie évidentes (sécurité, hygiène, proximité des produits de première nécessité), Avez-vous déjà entendu parler de la dysenterie, du choléra ? Du tétanos ? Vous rêvez vraiment de vous les coltiner ? Quand à l’agriculture (que ce soit maraîchère, céréalière, arboriculture fruitière etc.) et aux besoins alimentaires et sanitaires des êtres humains, j’ai bien l’impression que vous n’y connaissez rien. Un arbre, cela s’entretient et on n’obtient pas des fruits juste en se contentant de tendre le bras et de le cueillir sans aucun effort. De plus, un régime exclusivement à base de "fruits et farineux" (type pommes, baies, glands et châtaignes) et quelques bestiaux d’une maigreur éthique (et oui, il faut bien les nourrir, les animaux, et ceux d’élevage requièrent un peu plus que quelques faines et glands pour prospérer) est à la base : (1) de malnutrition et de graves déséquilibres alimentaires et (2) d’une risque de famine accru. Il n’est qu’à voir les graves désordes développementaux courants chez les enfants de certaines campagnes reculées lors des siècles précédents (débilité liée à une hypothyroïdie, etc : ils manquaient de certains nutriments à cause du manque de diversité alimentaire), ou encore les grandes famines, comme celle de la corrèze et du limousin, qui sont des régions... tiens donc... des régions forestières plaines de châtaigners ! Comme c’est bizarre... Vouloir un matelas sans puces et de l’eau saine, ce n’est donc pas bourgeois, c’est sensé. Que les gens qui ont peu d’argent puissent s’offrir une "mini résidence secondaire" et la meublent avec les moyens du bord (si on n’est pas trop bricoleur et qu’e l’on dispose de peu d’argent, et bien oui, on va s’acheter de ces maudites chaises en plastique pas chères), moi, je trouve cela plutôt bien, surtout (...)