Vu sur le site : "L’eau est considérée comme étant bien épurée lorsque la matière organique contenue dans la charge a été presque intégralement oxydée (minéralisée), ce qui se traduit par un DCO faible. Pendant ce processus, l’azote et le phosphore contenus dans la charge fécale sont transformés en nitrates et phosphates. Une partie est relâchée dans la nature avec les eaux épurées, tandis que le restant est enlevé avec les boues d’épuration et rejoint les eaux souterraines après épandage. Le bilan environnemental de l’opération est le déversement de l’azote sous forme de nitrates dans les eaux de surface et/ou souterraines. Ces nitrates asphyxient les rivières en nourrissant les algues : c’est le phénomène de l’eutrophisation. Après épandage des boues et infiltration des eaux épurées dans le sol, l’azote oxydé en nitrates rejoint les eaux souterraines avec beaucoup de facilité. Sous forme nitrique, l’azote traverse toutes les formations géologiques. En ce sens, force est de constater que mieux une station d’épuration aérobie fonctionne, plus elle pollue l’environnement !" Tout cela date un peu et fait l’impasse sur les procédés de dénitrification (dégradation anoxique des oxydes d’azote en diazote). Les taux de nitrates rejetés en station d’épuration restent limités et suivis (du moins quand la station est aux normes), et pour le coup le raccourci vers l’eutrophisation est très limite. Pour l’épandage des boues, il peut y en avoir en effet transfert, mais la problématique est plus large et s’applique également aux engrais standards (...)