Hélas, cette description du fonctionnement d’une station d’épuration à boues activées ressemble plus à une propagande éhontée qu’à une description technique scientifiquement étayée ! Sans développer toute la théorie, disons que la pollution organique se mesure non pas par la DCO (ça c’est la demande chimique en oxygène qui donc mesure la pollution chimique par la consommation d’oxygene que produisent les polluants chimiques) mais par la DBO5, c’est à dire la demande biochimique en oxygene à 5 jours créé par la pollution organique. Il reste un troisième paramètre important (mais on peut en utiliser plein d’autres un peu secondaires) c’est le taux de MES, à savoir "les matières en suspension". Les deux premiers paramètres mesurent une pollution dissoute et ce dernier paramètre mesure une pollution dite "en suspension" c’est à dire en gros, ce que vous voyez à l’oeil nu (mais affuté quand même !!). Toutes ces grandeurs se mesurent en milligramme par litre d’eau. Les eaux rejetées dans le milieu naturel comportent bien sur une part résiduelle de DBO, de DCO, de MES, de nitrates, de phosphates et encore de bien d’autre polluants. Mais une station d’épuration qui fonctionne normalement rejette des eaux débarrassées à 90% au moins de toutes ces formes de pollution. Ces 90% se sont pour la plupart transformées en "boues" qui sont le résidu solide (mais très humide)ultime de la station et pour beaucoup en gaz simples ou composés de l’azote et du carbone. Rejeter du dioxyde d’azote et du gaz carbonique, n’a rien de terrible (en tout cas par le biais des stations d’épuration !) car nous respirons un air qui en comporte plus de 60% !! Quand aux boues elle peuvent être épandues pour faire transformer leurs polluants par des plantes comestibles ou non (en dioxyde d’azote et de carbone) ou incinérées (idem !) Pour les puristes, il est possible à la suite d’une station dépuration de traiter les 10% qui restent assez facilement. Si on aime se faire peur, il y a un pourtant aspect de la pollution apportées par les eaux vannes (pipi et (...)