Le paysage de l’autoconstruction

Bruno

Ce mémoire d’étude nous est offert par son auteur, Meriem DJEREBIA.

Mon intérêt personnel pour l’autoconstruction réside avant tout dans le fait que nous vivons une période où l’autoconstruction connait un renouveau. Certes, l’autoconstruction n’est pas un phénomène nouveau puisque ce mode de construction est une pratique originelle et naturelle pour construire son habitat. Aujourd’hui, l’autoconstruction refait surface, en se répandant de plus en plus, surtout dans les pays développés et les pays en voie de développement. Partout des gens bâtissent eux-mêmes leurs maisons, se posant des règles, des organisations et parfois inventant eux-mêmes des façons de faire. Il y a beaucoup d’ouvrages qui traitent des
méthodes et systèmes de construction que l’on peut pratiquer soit même ; d’autres qui abordent les stratégies gagnantes pour construire des maisons les plus économiques possibles. On peut même rencontrer des ouvrages qui traitent des maisons autoconstruites considérées comme des petits chefs d’œuvre de par leur esthétique et
leurs performances énergétiques, mais rares sont les ouvrages qui traitent de la question du paysage. Hors l’intégration paysagère est devenu primordiale de nos jours, la loi du « paysage », qui s’ajoute au code de l’urbanisme et qui a pour but la prise en compte dans les projets d’habitat du cadre de vie, se présente souvent
comme un obstacle pour les autoconstructeurs, plus précisément les autonomes d’entre eux. C’est la raison pour laquelle je souhaiterais à travers ce mémoire, traiter cette question du paysage, et ce en étudiant dans un premier temps des parcours d’autoconstructeurs afin de pouvoir m’imprégner de leurs expériences, pour évaluer dans un second temps l’intégration de ces maisons autoconstruites dans leurs environnements et la façon avec laquelle ces autoconstructeurs abordent le volet paysager

Mon travail a pour objectif de traiter deux modes de l’autoconstruction : l’autoconstruction autonome et l’autoconstruction assistée. L’objectif étant de soulever les points communs entre les deux modes d’autoconstruction mais aussi de faire une comparaison entre ces derniers. Il est en effet plus judicieux d’aborder
en commun ces deux modes d’autoconstruction puisque qu’ils ont des problématiques communes qui peuvent nous offrir des enseignements et des réponses pouvant être abordées très certainement dans leur ensemble..

Le paysage de l’autoconstruction - Partie 1/2
Le paysage de l’autoconstruction - Partie 2/2