J’ai accompagné un "géobiologue" qui a fait des "mesures" avec un analyseur hyperfréquences, a expliqué les gammes de fréquences en parlant de puissances ! (ce que sa cliente a accepté sans sourciller, mais n’ayant pas de connaissances en radioélectricité, elle est excusable alors que le pseudo professionnel ne l’était pas) comme si 3GHz représentait une plus grande puissance que 100 MHz. Une autre fois, accompagnant un "sourcier" (non homologué), il a décelé de l’eau coulant sous une zone de la maison visitée, ce qui est très possible, mais la chape de ciment comprenait un plancher chauffant (à eau) ! En toute logique, il devrait déceler un courant d’eau coulant dans un sens et 20cm plus loin, un autre courant en sens inverse ! Cela dit, je ne mets pas en doute une capacité de sourciers ou magnétiseurs à une éventuelle efficacité, mais cela n’est guère quantifiable et parait relever du PSY et non de la physique. Idem pour les plantes dites dépolluantes. Il semble que tous les sites et ouvrages fassent référence à une source unique. Un biologiste ayant travaillé sur le sujet (sans finalisation faute de budget) remarque que les tests réalisés pour le compte de la NASA portaient sur des milieux très fortement pollués, alors que dans une habitation, le niveau de pollution est heureusement très faible, et qu’aucune étude n’a (à sa connaissance et à la mienne) été faite à ce niveau. Une revue faisant référence à la protection vis à vis des rayonnements électromagnétiques grâce aux cactus, je découvre après recherche, que certains cactus seraient plus riches en fer, mais ils ne font pas pour autant cage de Faraday ! Compter sur des plantes pour assainir l’air à l’encontre des polluants chimiques dégagés par des matériaux de constructions, peintures, etc, fait courir plus de risques aux habitants que l’usage d’une (...)